La commission
électorale nationale indépendante, CENI
tient à la réussite du processus électoral. C’est dans ce cadre que les
responsables de la centrale électorale congolaise ne ratent aucune occasion de
sensibiliser les acteurs, animateurs des entités sociales et politiques sur les
scrutins à venir.
Le cas de la rencontre qui a réuni le 14 Mai
2016 dans la salle Invest de la RTNC les femmes de l’Alliance des Forces
Démocratiques du Congo, AFDC et Mme la Questeur, Mme Elodie NTAMUZINDA, membre
de l’assemblée plénière, accompagnées
d’une forte délégation de l’institution électorale congolaise CENI, sur
invitation de la Coordonnatrice nationale de la ligue des femmes Mme Claudine
NDUSI.
Il était
question pour les deux parties de se mettre d’accord sur certains points
relatifs à l’organisation des élections attendues en principe d’ici fin
Décembre 2016 à savoir, la révision du fichier électoral et la Surveillance des élections.
Sur
l’épineux dossier ayant trait à la
révision du fichier électoral et en
guise d’information, Mme la Questeur a expliqué l’importance de l’enrôlement,
ou et quand faut-il se faire enrôler, comment participer au processus d’enrôlement.
Elle a rappelé à ses interlocutrices que
l’Organisation Internationale de la Francophonie et la classe politique
congolaise ont recommandé la révision du fichier qualifié d’infecté et corrompu. Fiabiliser le fichier électoral avec
nécessité d’inclure les nouveaux majeurs délaissés en 2011 par obligation
légale. Sur cette liste, figurent également, plusieurs autres cas. Notamment,
les déplacés internes et externes, les démobilisés, ceux qui ont perdu leurs
cartes d’électeurs, les doublons, les décédés, les omis, le démembrement des
provinces les ramenant de onze à vingt six, etc.
Abordant la question se rapportant à
la surveillance des élections, Elodie NTAMUZINDA, membre de l’assemblée plénière
de la CENI a insisté sur la nécessité d’inclure les jeunes, toute la population
et surtout les femmes au processus
électoral car cette dernière catégorie d’électrices constituent 52 pourcent de
l’électorat congolais, mais 10 pourcent seulement sont à l’assemblée nationale.
L’arme que les femmes politiques, les syndicats appuyés par les organisations
de la société civile doivent utiliser pour détruire ces ennemis de la
participation de la femme à la vie politique reste la sensibilisation,
l’animation adaptée, pour minimiser les
cas de tricherie. Selon elle, il convient de tenir compte de la période Pré
électorale, électorale, post électorale en évaluant les élections
passées, les problèmes rencontrés et les exploits réalisés.
Les partis
politiques doivent aussi à leur tour sensibiliser et former leurs membres sur
le processus électoral ; bien s’imprégner des textes légaux. Pour ce qui concerne la publication d’un calendrier susceptible de
mettre tout le monde d’accord, la CENI attends les décisions politiques (consensus
politique) autours des grandes options à lever par les parties prenantes au
processus.
Voilà
pourquoi en rédigeant cet article, j’en appel aux femmes de se donner le devoir de sensibiliser le reste de nos
semblables qui hésiteraient à s’enrôler de le faire pour élire les femmes lors des échéances à
venir.
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