mercredi 29 juin 2016

Processus électoral : la CENI sensibilise les femmes de l’AFDC






La commission électorale nationale indépendante, CENI  tient à la réussite du processus électoral. C’est dans ce cadre que les responsables de la centrale électorale congolaise ne ratent aucune occasion de sensibiliser les acteurs, animateurs des entités sociales et politiques sur les scrutins à venir.


 Le cas de la rencontre qui a réuni le 14 Mai 2016 dans la salle Invest de la RTNC les femmes de l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo, AFDC et Mme la Questeur, Mme Elodie NTAMUZINDA, membre de l’assemblée plénière,   accompagnées d’une forte délégation de l’institution électorale congolaise CENI, sur invitation de la Coordonnatrice nationale de la ligue des femmes Mme Claudine NDUSI.
Il était question pour les deux parties de se mettre d’accord sur certains points relatifs à l’organisation des élections attendues en principe d’ici fin Décembre 2016 à savoir, la révision du fichier électoral  et la Surveillance des élections.
Sur l’épineux dossier ayant trait à la révision du fichier électoral et  en guise d’information, Mme la Questeur a expliqué l’importance de l’enrôlement, ou et quand faut-il se faire enrôler, comment participer au processus d’enrôlement. Elle a  rappelé à ses interlocutrices que l’Organisation Internationale de la Francophonie et la classe politique congolaise ont recommandé la révision du fichier qualifié d’infecté et  corrompu. Fiabiliser le fichier électoral avec nécessité d’inclure les nouveaux majeurs délaissés en 2011 par obligation légale. Sur cette liste, figurent également, plusieurs autres cas. Notamment, les déplacés internes et externes, les démobilisés, ceux qui ont perdu leurs cartes d’électeurs, les doublons, les décédés, les omis, le démembrement des provinces les ramenant de onze à vingt six, etc.
Abordant la question se rapportant à la surveillance des élections, Elodie NTAMUZINDA, membre de l’assemblée plénière de la CENI a insisté sur la nécessité d’inclure les jeunes, toute la population et surtout les femmes au  processus électoral car cette dernière catégorie d’électrices constituent 52 pourcent de l’électorat congolais, mais 10 pourcent seulement sont à l’assemblée nationale. L’arme que les femmes politiques, les syndicats appuyés par les organisations de la société civile doivent utiliser pour détruire ces ennemis de la participation de la femme à la vie politique reste la sensibilisation, l’animation adaptée,  pour minimiser les cas de tricherie. Selon elle, il convient de tenir compte de la période Pré électorale, électorale, post électorale en évaluant  les élections  passées, les problèmes rencontrés et les exploits réalisés.


Les partis politiques doivent aussi à leur tour sensibiliser et former leurs membres sur le processus électoral ; bien s’imprégner des textes légaux.  Pour ce qui concerne  la publication d’un calendrier susceptible de mettre tout le monde d’accord, la CENI attends les décisions politiques (consensus politique) autours des grandes options à lever par les parties prenantes au processus.  

Voilà pourquoi en rédigeant cet article, j’en appel aux femmes de se donner  le devoir de sensibiliser le reste de nos semblables qui hésiteraient à s’enrôler de le faire  pour élire les femmes lors des échéances à venir. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire