jeudi 30 juin 2016

Championnat de Karaté : BAHATI LUKWEBO croit en l’avenir de la jeunesse

C’est un championnat  organisé par l’Entente urbaine de Karaté-Do de Kinshasa Lipopo et parrainé par son Excellence Monsieur le Ministre de l’Economie Nationale, autorité morale de l’AFDC, Modeste BAHATI LUKWEBO au Cercle Sportif Onatra de Kauka  dans la Commune de KALAMU, du 18 au 19 Juin 2016.


Cette édition, 18ème de la série a été marquée par des compétitions de L’Entente composée de plusieurs clubs, dont  6 répondant aux exigences  et regroupant chacun plus ou moins 80 athlètes, hommes et femmes.
La présence du parrain de cette activité sportive, Modeste BAHATI LUKWEBO a réchauffé irréfutablement  celle-ci sous les applaudissements du public en général des militants et cadres de l’AFDC en particulier, venus nombreux accompagner leur leader animé du souci de soutenir et encourager ces jeunes athlètes qui l’ont choisi, comme modèle et convaincus de son sens élevé dans l’encadrement et l’épanouissement de la jeunesse.



Le parrain de la compétition, prenant la parole, a encouragé et remercié les athlètes pour la confiance augmentée de l’opportunité lui offerte d’entrer en contact avec eux. «… le sport ne doit pas vous empêcher de continuer à forger votre avenir, à étudier, à travailler et à devenir comme nous ou plus que nous. Je ne peux que vous souhaiter plein succès et que le meilleur gagne», a--il renchéri. On rappelle à ce sujet que cette  édition surnommée «  le Karaté-Do avec son Excellence Modeste BAHATI LUKWEBO, tout sportif débout, joue et dialogue » a connu une fin heureuse avec la remise de médailles et coupes aux vainqueurs.  Un diplôme de mérite et une médaille d’or ont été décernés au sportif du jour, le parrain de la manifestation.



mercredi 29 juin 2016

Processus électoral : la CENI sensibilise les femmes de l’AFDC






La commission électorale nationale indépendante, CENI  tient à la réussite du processus électoral. C’est dans ce cadre que les responsables de la centrale électorale congolaise ne ratent aucune occasion de sensibiliser les acteurs, animateurs des entités sociales et politiques sur les scrutins à venir.


 Le cas de la rencontre qui a réuni le 14 Mai 2016 dans la salle Invest de la RTNC les femmes de l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo, AFDC et Mme la Questeur, Mme Elodie NTAMUZINDA, membre de l’assemblée plénière,   accompagnées d’une forte délégation de l’institution électorale congolaise CENI, sur invitation de la Coordonnatrice nationale de la ligue des femmes Mme Claudine NDUSI.
Il était question pour les deux parties de se mettre d’accord sur certains points relatifs à l’organisation des élections attendues en principe d’ici fin Décembre 2016 à savoir, la révision du fichier électoral  et la Surveillance des élections.
Sur l’épineux dossier ayant trait à la révision du fichier électoral et  en guise d’information, Mme la Questeur a expliqué l’importance de l’enrôlement, ou et quand faut-il se faire enrôler, comment participer au processus d’enrôlement. Elle a  rappelé à ses interlocutrices que l’Organisation Internationale de la Francophonie et la classe politique congolaise ont recommandé la révision du fichier qualifié d’infecté et  corrompu. Fiabiliser le fichier électoral avec nécessité d’inclure les nouveaux majeurs délaissés en 2011 par obligation légale. Sur cette liste, figurent également, plusieurs autres cas. Notamment, les déplacés internes et externes, les démobilisés, ceux qui ont perdu leurs cartes d’électeurs, les doublons, les décédés, les omis, le démembrement des provinces les ramenant de onze à vingt six, etc.
Abordant la question se rapportant à la surveillance des élections, Elodie NTAMUZINDA, membre de l’assemblée plénière de la CENI a insisté sur la nécessité d’inclure les jeunes, toute la population et surtout les femmes au  processus électoral car cette dernière catégorie d’électrices constituent 52 pourcent de l’électorat congolais, mais 10 pourcent seulement sont à l’assemblée nationale. L’arme que les femmes politiques, les syndicats appuyés par les organisations de la société civile doivent utiliser pour détruire ces ennemis de la participation de la femme à la vie politique reste la sensibilisation, l’animation adaptée,  pour minimiser les cas de tricherie. Selon elle, il convient de tenir compte de la période Pré électorale, électorale, post électorale en évaluant  les élections  passées, les problèmes rencontrés et les exploits réalisés.


Les partis politiques doivent aussi à leur tour sensibiliser et former leurs membres sur le processus électoral ; bien s’imprégner des textes légaux.  Pour ce qui concerne  la publication d’un calendrier susceptible de mettre tout le monde d’accord, la CENI attends les décisions politiques (consensus politique) autours des grandes options à lever par les parties prenantes au processus.  

Voilà pourquoi en rédigeant cet article, j’en appel aux femmes de se donner  le devoir de sensibiliser le reste de nos semblables qui hésiteraient à s’enrôler de le faire  pour élire les femmes lors des échéances à venir. 

mardi 10 mai 2016

LE CARTEL DES FEMMES LEADERS DE L’« ACADEMIE DES FEMMES » PORTE SUR LES FONTS BAPTISMAUX







Un regroupement de 40 femmes des partis de la majorité dont 4 de l’AFDC et de l’opposition partenaires à NDI, bénéficiaires de la formation « Académie des Femmes » de NDI 2014 – 2015, a décidé de sortir de son silence ce vendredi 06 mai 2016 à la paroisse du Sacre Cœur de la Gombe.  
Déterminées à contribuer à la promotion du leadership féminin en RDC, les femmes réunies au sein de ce Cartel ont pour missions de  contribuer à l’émergence de l’ élite féminine  pour : Promouvoir la participation politique de la femme dans les instances de prise de décision de notre pays ; Renforcer les capacités des femmes en matières électorales et de leadership politique ; Combattre toutes formes de comportement contraire à l’éthique en politique et en démocratie et Défendre les droits de la femme. Plusieurs figures emblématiques ont répondu à l’invitation à savoir, les Députées nationales Eve BAZAIBA et Marie Ange LUKIANA, la Sénatrice NKOY MAFUTA, les Ministres nationale  et provinciale en charge du genre, de la famille et  de l’enfant, les responsables des partis politiques dont  le PPRD, LIDEC, ARC etc.
Cette cérémonie de sortie officielle a été marquée par les témoignages, le partage d’expériences et les encouragements des invités de marque venus soutenir cette initiative.
Après avoir projeté les travaux en atelier réalisés par les 40 femmes de l’Académie, le Directeur Résident de NDI représenté par Monsieur Patrick LEMBO, a félicité et remercié les participants pour l’initiative et les a exhorté à aller de l’avant. Il a promis l’accompagnement et l’investissement de NDI dans la formation des femmes.
 Tout en félicitant les 40 femmes, L’Honorable Eve BAZAIBA  les a demandés de rester unies, de mettre les mains dans leurs sacs pour réaliser leurs objectifs. Elle les a ensuite exhortées à ne pas tomber dans les erreurs commises  par d’autres associations féminines. 







Pour sa part, l’Honorable Marie Ange LUKIANA a demandé aux femmes de promouvoir le leadership de la vie car axé sur l’acceptation des mérites et capacités de l’autre, l’amour de l’autre, le soutien mutuel et de bannir le leadership de la mort qui prône la non acceptation de l’autre, la haine, la jalousie, etc. Enfin, elle a conclu son propos en souhaitant bienvenu et plein succès au CARTEL.
Pour marquer d’un sceau indélébile cette cérémonie pleine de sens, la Ministre Nationale du Genre de la Famille et de l’enfant a remis un cadeau symbolique au CARTEL. Lucie KIPELE a salué la naissance de cette association et s’est engagée à s’impliquer et à l’accompagner dans la réalisation de ses objectifs. Toutes les membres de ce Cartel des femmes leaders de l’académie des Femmes » de NDI 2014 – 2015 sont sorties avec un sentiment de joie et surtout la détermination à relever le défis de la participation active de la femme au développement de la République Démocratique du Congo.

mercredi 30 mars 2016

La CENI sensibilise les femmes leaders au processus électoral. (Mars 2016)



Le mois de la femme célébré à partir  du 08 mars de chaque année est particulièrement mouvementé en République démocratique du Congo. C’est dans ce cadre qu’il  convient de considérer  l’atelier organisé le 10 mars dernier dans la salle Béatrice Hôtel par la CENI en partenariat avec Onu Femmes, Pnud, Counterpart International. Des travaux placés sous le thème : la participation de la femme au processus électoral : moyen d’atteindre la parité homme- femme


 
Plusieurs femmes leaders politiques et membres de la société civile ont pris part à cette rencontre. On a noté la présence d’Immaculée CIBALONZA, Maguy MONYANGA, Solange NYENYEZI  toutes trois , de l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo  au milieu d’autres femmes leaders politiques ou  membres de la société civile. Plusieurs orateurs ont défilé devant la tribune pour parler de la question électorale vue par les femmes. La centrale électorale a délégué pour ce faire Mme la questeur en sa qualité de femme membre  de l’équipage du navire chargé d’embarquer à son bord, les électeurs. Elle avait à faire état  en terme statistique du taux de participation des femmes aux élections prévues  courant 2016. C’est justifié étant donné que  les scrutins précédents n’ont pas  connu   une forte participation de la femme. Preuve, peu sont celles qui siègent au sein  de l’assemblée nationale, sénat ou assemblées provinciales. D’où  la nécessité pour les femmes engagées dans la politique  de faire mieux.
 Mme Diane de l’Onu Femmes a abordé dans le sens de voir les femmes changer des stratégies pour un meilleur rendement. C’est ainsi qu’elle a souligné l’importance pour la femme  d’établir la différence entre sensibilisation, animation et mobilisation. Pour ce fonctionnaire de l’organisation internationale, il faut doter la femme des moyens conséquents lui permettant d’aller de l’avant dans sa carrière politique. Le gouvernement de la République devrait ainsi  encourager et sécuriser les femmes désireuses de postuler. La CENI elle, est tenue d’apporter  le nécessaire en guise de matériels didactiques. Et  les partis politiques feront de leur mieux pour identifier et former les femmes leaders. 

CORNEILLE  NANGA DANS LA DANSE.

Le président de la commission nationale électorale  indépendante, Corneille NANGA  invité    à éclairer la lanterne des participants sur les différents scrutins prévus, a indiqué que la CENI  projette l’organisation des 11 élections au total (présidentielle, députation nationale, sénatoriale, députation provinciale, chefs de secteur, conseiller, chefferie, communale, maire de ville, etc.).  Cela étant, a-t-il dit,  plusieurs opportunités ci-haut énumérées sont offertes aux femmes. Elles  permettront  celles-ci de postuler à plus d’un titre.
Mais au par avant a précisé le président de l’institution électorale, avant la tenue de ces élections, il faut absolument travailler sur le fichier et par conséquent l’implication de la femme s’avère nécessaire. Pour ce qui concerne le calendrier électoral, un travail de consultation est en cour, et aboutira à l’élaboration d’un calendrier. Dans le budget de la CENI et des partenaires, la question du genre est au rendez vous car pour la CENI, toutes les élections sont importantes. Voilà pourquoi la femme doit se réveiller, se mobiliser pour renverser la tendance et faire de la parité, une réalité.

Journée International de la Femme 2016 : l’APEC prêche l’égalité des sexes, l’autonomisation et les droits de la femme. (Mars 2016)


 
L’Association des Parents d’élèves des Ecoles Catholiques section Funa refuse de se mettre à l’écart à l’occasion du mois de la femme édition 2016. Lors d’une célébration à son siège dans la salle Cardinal Laurent Mosengwo que j’ai fait entendre ma voix, question de soutenir le thème énoncé cette année par les Nations Unies dont le thème : «  planète 50-50 d’ici 2030, »
  


C’était le 08 mars dernier  à la faveur d’une conférence inscrit dans le cadre, du mois de la femme que j’ai été invité à échanger avec mes semblables sur l’épineux dossier du droit de la femme.
 Introduite par le président de l’APEC/ Funa, j’ai défini  étymologiquement et dans le sens voulu la notion d’égalité des sexes tout en se basant sur la déclaration universelle des droits humains, que l’égalité des genres devrait être intériorisée comme le principe selon le quel hommes et femmes jouissent des mêmes droits et traitements sans faire l’objet d’une quelconque discrimination. Dans cette optique, j’ai invité les participantes et participants à s’approprier ce discours et en faire un crédo.
Avant d’en arriver là, j’ai donné l’importance ou mieux, le bien fondé de cette philosophie. Pour moi, l’autonomisation de la femme est indispensable au développement et à la réduction de la pauvreté. Autonomiser, égalité des genres et respect des droits de la femme  constituent une trilogie inséparable.
Il  convient  de dire que la discrimination fondée sur les sexes soit souvent profondément inscrite dans le tissu social. «Les disparités entre les sexes sapent la capacité des femmes et des jeunes filles à exercer leurs droits ».


AUTONOMISER LA FEMME,  RIEN D’AUSSI JUSTE
A la question de savoir le pourquoi de l’autonomisation de la femme, j’ai démontré comment le développement d’un pays peut également venir de cette créature dotée des capacités de relever les défis autant que l’homme car « Les femmes sont la ressource humaine la plus nombreuse sur laquelle les pays doivent compter pour leurs développements. Parce que c’est une question des droits humains. C’est enfin parce que les femmes gèreraient mieux que les hommes. Leurs sentiments maternels les empêcheraient d’utiliser leurs richesses et les ressources du pays pour alimenter des guerres ». D’où toute la raison dire que l’homme devrait réfléchir sur son parcours et accepter de concéder après analyse malheureuse de son leadership marqué des conflits armés.

LA FEMME APPELEE A SE SAISIR DES OPPORTUNITES
Pour mieux s’y mettre, la présidente de l’Ong « Protège » et vice présidente du comité des parents du Lycée Kabambare invite les femmes de l’APEC en particulier et celle de la République démocratique du Congo en général à se saisir des certaines opportunités pour faire entendre leurs voix  et réclamer d’avantage un meilleur traitement au même titre que l’homme.
 J’ai suggéré quelques voies de sortie pour parvenir à cette fin : les instruments juridiques internationaux et nationaux ; le processus de démocratisation en cours ; l’augmentation du niveau d’instruction des femmes ;  la perte progressive de la prépondérance des hommes dans les ménages ; la baisse progressive des niveaux de fécondité et des enfants à charge…….
Aux autorités politiques j’ai proposé d’accélérer la cadence dans l’instauration de l’égalité des sexes dans tous les domaines de la vie politique, professionnelle, économique, technique, médical, scientifique, social, culturel, comme l’a souligné le Secrétaire Général des Nations Unies dans son message à l’occasion de la journée internationale de la femme : « Nous exhortons les pays à accélérer la cadence dans l’instauration de l’égalité des sexes ».

 Vulgariser les lois visant la participation des femmes aux activités politiques et au processus électoral dans notre pays par les institutions publiques et associations féminines serait l’idéal. Cela permettrait selon elle à éveiller la conscience de la femme afin de militer fort pour ses droits civiques, professionnels et politiques ; aider au développement politique, professionnel, culturel et économique par la présence d’un grand nombre de femmes dans les instances de décisions politiques ;  briser la peur de responsabilité chez les femmes.
J’ai rappelé  aux femmes de l’APEC Cette confession de foi : « Pour nous femmes de l’association des parents d’élèves des écoles catholiques, notre devoir ne se limitera pas à accompagner les autorités scolaires dans leurs rôles éducateurs mais aussi et surtout les aider à encadrer les élèves au moyen des conseils, les exhorter à créer entre eux un monde sans discrimination liée au genre et à combattre haut et fort les antivaleurs dont sont parfois victimes les jeunes filles dans la cotation des examens et interrogations dans certaines écoles.
Un accent particulier aux jeunes filles pour une prise de  conscience de leur rôle de mère et éducatrice de demain. Elles doivent se  préparer à cette tache dès l’école primaire car dit-on « Eduquer une femme c’est éduquer une Nation »

Ainsi, nous les exhortons à toujours dénoncer les marginalisations et discriminations liées au genre dont elles sont parfois victimes dans et sur le chemin de l’école, en famille et dans leurs quartiers respectifs.
Pour conclure, « Les femmes doivent transcender les préjugés et les stéréotypes appliqués sur elles par le pouvoir masculin, maintenir l’union et la solidarité entre elles pour faire taire les partisans de la théorie selon la quelle l’ennemi de la femme, c’est la femme elle-même »


Femmes et filles : « soyons unies pour la cause noble de l’égalité ».

Processus électoral : la CENI à Menkao (Janvier 2016)



La Commission Nationale Electorale Indépendante, Ceni était récemment à la périphérie de Kinshasa, à Menkao précisément. Objectif: sensibiliser les notables de ce coin de la capitale au processus électoral en cours. Mission accomplie pour Norbert Basengezi.



Décidemment, la Ceni veut d’un processus électoral réussi. C’est ce qui explique les différents mouvements des responsables de cet organe d’appui à la démocratie à travers le pays. Aucun coin n’est épargné. Récemment, sous la conduite de Norbert Basengezi Katintima, une délégation s’est rendue à Menkao pour échanger avec la population de cette partie de la capitale sur le processus électoral en cours.
Surplace, les visiteurs inhabituels ont été accueillis par une équipe composée des chefs coutumiers qu’accompagnaient la population et les habitants des environs. Un fait étonnant, plusieurs femmes habituées aux activités matinales de champs ont tout mis de coté pour participer à l’activité du jour. Mais avant tout, civilité oblige, un des chefs coutumiers s’est levé pour circonscrire l’activité du jour et présenter les visiteurs. Sa majesté Michel Bokombale a exprimé sa joie et celle de ses frères motivées par présence de la Ceni dans leurs murs. Il a ainsi invité les siens à écouter avec intérêt le message des envoyés de Corneille Nangaa.
 Norbert Basengezi, 1er vice président de la Ceni n’est pas allé par le détour. Il a formulé la demande de s’approprier le processus électoral. «Chacun en ce qui le concerne devrait faire confiance à la Ceni, engagée résolument dans la voie des élections» a-t-il dit. «  Nous allons y parvenir si certains obstacles sont levés à temps ».