L’Association
des Parents d’élèves des Ecoles Catholiques section Funa refuse de se mettre à
l’écart à l’occasion du mois de la femme édition 2016. Lors d’une célébration à
son siège dans la salle Cardinal Laurent Mosengwo que j’ai fait entendre ma
voix, question de soutenir le thème énoncé cette année par les Nations Unies
dont le thème : « planète 50-50 d’ici 2030, »
C’était le 08 mars dernier à la faveur d’une conférence inscrit dans le
cadre, du mois de la femme que j’ai été invité à échanger avec mes semblables
sur l’épineux dossier du droit de la femme.
Introduite par le
président de l’APEC/ Funa, j’ai défini
étymologiquement et dans le sens voulu la notion d’égalité des sexes
tout en se basant sur
la déclaration universelle des droits humains, que l’égalité des genres
devrait être intériorisée comme le principe selon le quel hommes et femmes
jouissent des mêmes droits et traitements sans faire l’objet d’une quelconque
discrimination. Dans cette optique, j’ai invité les participantes et
participants à s’approprier ce discours et en faire un crédo.
Avant d’en arriver là, j’ai donné l’importance ou mieux,
le bien fondé de cette philosophie. Pour moi, l’autonomisation de la femme est
indispensable au développement et à la réduction de la pauvreté. Autonomiser,
égalité des genres et respect des droits de la femme constituent une trilogie inséparable.
Il convient de dire que la discrimination fondée sur les
sexes soit souvent profondément inscrite dans le tissu social. «Les disparités entre les sexes sapent la
capacité des femmes et des jeunes filles à exercer leurs droits ».
AUTONOMISER
LA FEMME, RIEN D’AUSSI JUSTE
A la question de savoir le pourquoi de l’autonomisation de la femme,
j’ai démontré comment le développement d’un pays peut également venir de cette
créature dotée des capacités de relever les défis autant que l’homme car « Les femmes sont la ressource humaine la plus
nombreuse sur laquelle les pays doivent compter pour leurs développements. Parce
que c’est une question des droits humains. C’est enfin parce que les femmes
gèreraient mieux que les hommes. Leurs sentiments maternels les empêcheraient
d’utiliser leurs richesses et les ressources du pays pour alimenter des guerres ».
D’où toute la raison dire que l’homme devrait réfléchir sur son parcours et accepter
de concéder après analyse malheureuse de son leadership marqué des conflits armés.
LA
FEMME APPELEE A SE SAISIR DES OPPORTUNITES
Pour mieux s’y mettre, la
présidente de l’Ong « Protège »
et vice présidente du comité des parents du Lycée Kabambare invite les femmes
de l’APEC en particulier et celle de la République démocratique du Congo en
général à se saisir des certaines opportunités pour faire entendre leurs
voix et réclamer d’avantage un meilleur
traitement au même titre que l’homme.
J’ai suggéré quelques voies de sortie pour
parvenir à cette fin : les instruments juridiques internationaux et
nationaux ; le processus de démocratisation en cours ; l’augmentation
du niveau d’instruction des femmes ;
la perte progressive de la prépondérance des hommes dans les
ménages ; la baisse progressive des niveaux de fécondité et des enfants à
charge…….
Aux
autorités politiques j’ai proposé d’accélérer la cadence dans l’instauration de
l’égalité des sexes dans tous les domaines de la vie politique, professionnelle,
économique, technique, médical, scientifique, social, culturel, comme l’a
souligné le Secrétaire Général des Nations Unies dans son message à l’occasion
de la journée internationale de la femme : « Nous exhortons les pays à accélérer la
cadence dans l’instauration de l’égalité des sexes ».
Vulgariser les lois visant la participation
des femmes aux activités politiques et au processus électoral dans notre pays
par les institutions publiques et associations féminines serait l’idéal. Cela
permettrait selon elle à éveiller la conscience de la femme afin de militer
fort pour ses droits civiques, professionnels et politiques ; aider au
développement politique, professionnel, culturel et économique par la présence
d’un grand nombre de femmes dans les instances de décisions
politiques ; briser la peur de
responsabilité chez les femmes.
J’ai rappelé aux femmes de l’APEC Cette confession de foi : « Pour nous femmes de l’association des
parents d’élèves des écoles catholiques, notre devoir ne se limitera pas à
accompagner les autorités scolaires dans leurs rôles éducateurs mais aussi et
surtout les aider à encadrer les élèves au moyen des conseils, les exhorter à
créer entre eux un monde sans discrimination liée au genre et à combattre haut
et fort les antivaleurs dont sont parfois victimes les jeunes filles dans la
cotation des examens et interrogations dans certaines écoles.
Un accent particulier aux jeunes filles pour une prise de conscience de leur rôle de mère et
éducatrice de demain. Elles doivent se préparer à cette tache dès l’école primaire
car dit-on « Eduquer une femme c’est éduquer une Nation »
Ainsi, nous les exhortons à toujours dénoncer les marginalisations
et discriminations liées au genre dont elles sont parfois victimes dans et sur
le chemin de l’école, en famille et dans leurs quartiers respectifs.
Pour conclure, « Les femmes doivent
transcender les préjugés et les stéréotypes appliqués sur elles par le pouvoir
masculin, maintenir l’union et la solidarité entre elles pour faire taire les
partisans de la théorie selon la quelle l’ennemi de la femme, c’est la femme
elle-même »
Femmes
et filles : « soyons unies pour la cause noble de
l’égalité ».