mercredi 30 mars 2016

La CENI sensibilise les femmes leaders au processus électoral. (Mars 2016)



Le mois de la femme célébré à partir  du 08 mars de chaque année est particulièrement mouvementé en République démocratique du Congo. C’est dans ce cadre qu’il  convient de considérer  l’atelier organisé le 10 mars dernier dans la salle Béatrice Hôtel par la CENI en partenariat avec Onu Femmes, Pnud, Counterpart International. Des travaux placés sous le thème : la participation de la femme au processus électoral : moyen d’atteindre la parité homme- femme


 
Plusieurs femmes leaders politiques et membres de la société civile ont pris part à cette rencontre. On a noté la présence d’Immaculée CIBALONZA, Maguy MONYANGA, Solange NYENYEZI  toutes trois , de l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo  au milieu d’autres femmes leaders politiques ou  membres de la société civile. Plusieurs orateurs ont défilé devant la tribune pour parler de la question électorale vue par les femmes. La centrale électorale a délégué pour ce faire Mme la questeur en sa qualité de femme membre  de l’équipage du navire chargé d’embarquer à son bord, les électeurs. Elle avait à faire état  en terme statistique du taux de participation des femmes aux élections prévues  courant 2016. C’est justifié étant donné que  les scrutins précédents n’ont pas  connu   une forte participation de la femme. Preuve, peu sont celles qui siègent au sein  de l’assemblée nationale, sénat ou assemblées provinciales. D’où  la nécessité pour les femmes engagées dans la politique  de faire mieux.
 Mme Diane de l’Onu Femmes a abordé dans le sens de voir les femmes changer des stratégies pour un meilleur rendement. C’est ainsi qu’elle a souligné l’importance pour la femme  d’établir la différence entre sensibilisation, animation et mobilisation. Pour ce fonctionnaire de l’organisation internationale, il faut doter la femme des moyens conséquents lui permettant d’aller de l’avant dans sa carrière politique. Le gouvernement de la République devrait ainsi  encourager et sécuriser les femmes désireuses de postuler. La CENI elle, est tenue d’apporter  le nécessaire en guise de matériels didactiques. Et  les partis politiques feront de leur mieux pour identifier et former les femmes leaders. 

CORNEILLE  NANGA DANS LA DANSE.

Le président de la commission nationale électorale  indépendante, Corneille NANGA  invité    à éclairer la lanterne des participants sur les différents scrutins prévus, a indiqué que la CENI  projette l’organisation des 11 élections au total (présidentielle, députation nationale, sénatoriale, députation provinciale, chefs de secteur, conseiller, chefferie, communale, maire de ville, etc.).  Cela étant, a-t-il dit,  plusieurs opportunités ci-haut énumérées sont offertes aux femmes. Elles  permettront  celles-ci de postuler à plus d’un titre.
Mais au par avant a précisé le président de l’institution électorale, avant la tenue de ces élections, il faut absolument travailler sur le fichier et par conséquent l’implication de la femme s’avère nécessaire. Pour ce qui concerne le calendrier électoral, un travail de consultation est en cour, et aboutira à l’élaboration d’un calendrier. Dans le budget de la CENI et des partenaires, la question du genre est au rendez vous car pour la CENI, toutes les élections sont importantes. Voilà pourquoi la femme doit se réveiller, se mobiliser pour renverser la tendance et faire de la parité, une réalité.

Journée International de la Femme 2016 : l’APEC prêche l’égalité des sexes, l’autonomisation et les droits de la femme. (Mars 2016)


 
L’Association des Parents d’élèves des Ecoles Catholiques section Funa refuse de se mettre à l’écart à l’occasion du mois de la femme édition 2016. Lors d’une célébration à son siège dans la salle Cardinal Laurent Mosengwo que j’ai fait entendre ma voix, question de soutenir le thème énoncé cette année par les Nations Unies dont le thème : «  planète 50-50 d’ici 2030, »
  


C’était le 08 mars dernier  à la faveur d’une conférence inscrit dans le cadre, du mois de la femme que j’ai été invité à échanger avec mes semblables sur l’épineux dossier du droit de la femme.
 Introduite par le président de l’APEC/ Funa, j’ai défini  étymologiquement et dans le sens voulu la notion d’égalité des sexes tout en se basant sur la déclaration universelle des droits humains, que l’égalité des genres devrait être intériorisée comme le principe selon le quel hommes et femmes jouissent des mêmes droits et traitements sans faire l’objet d’une quelconque discrimination. Dans cette optique, j’ai invité les participantes et participants à s’approprier ce discours et en faire un crédo.
Avant d’en arriver là, j’ai donné l’importance ou mieux, le bien fondé de cette philosophie. Pour moi, l’autonomisation de la femme est indispensable au développement et à la réduction de la pauvreté. Autonomiser, égalité des genres et respect des droits de la femme  constituent une trilogie inséparable.
Il  convient  de dire que la discrimination fondée sur les sexes soit souvent profondément inscrite dans le tissu social. «Les disparités entre les sexes sapent la capacité des femmes et des jeunes filles à exercer leurs droits ».


AUTONOMISER LA FEMME,  RIEN D’AUSSI JUSTE
A la question de savoir le pourquoi de l’autonomisation de la femme, j’ai démontré comment le développement d’un pays peut également venir de cette créature dotée des capacités de relever les défis autant que l’homme car « Les femmes sont la ressource humaine la plus nombreuse sur laquelle les pays doivent compter pour leurs développements. Parce que c’est une question des droits humains. C’est enfin parce que les femmes gèreraient mieux que les hommes. Leurs sentiments maternels les empêcheraient d’utiliser leurs richesses et les ressources du pays pour alimenter des guerres ». D’où toute la raison dire que l’homme devrait réfléchir sur son parcours et accepter de concéder après analyse malheureuse de son leadership marqué des conflits armés.

LA FEMME APPELEE A SE SAISIR DES OPPORTUNITES
Pour mieux s’y mettre, la présidente de l’Ong « Protège » et vice présidente du comité des parents du Lycée Kabambare invite les femmes de l’APEC en particulier et celle de la République démocratique du Congo en général à se saisir des certaines opportunités pour faire entendre leurs voix  et réclamer d’avantage un meilleur traitement au même titre que l’homme.
 J’ai suggéré quelques voies de sortie pour parvenir à cette fin : les instruments juridiques internationaux et nationaux ; le processus de démocratisation en cours ; l’augmentation du niveau d’instruction des femmes ;  la perte progressive de la prépondérance des hommes dans les ménages ; la baisse progressive des niveaux de fécondité et des enfants à charge…….
Aux autorités politiques j’ai proposé d’accélérer la cadence dans l’instauration de l’égalité des sexes dans tous les domaines de la vie politique, professionnelle, économique, technique, médical, scientifique, social, culturel, comme l’a souligné le Secrétaire Général des Nations Unies dans son message à l’occasion de la journée internationale de la femme : « Nous exhortons les pays à accélérer la cadence dans l’instauration de l’égalité des sexes ».

 Vulgariser les lois visant la participation des femmes aux activités politiques et au processus électoral dans notre pays par les institutions publiques et associations féminines serait l’idéal. Cela permettrait selon elle à éveiller la conscience de la femme afin de militer fort pour ses droits civiques, professionnels et politiques ; aider au développement politique, professionnel, culturel et économique par la présence d’un grand nombre de femmes dans les instances de décisions politiques ;  briser la peur de responsabilité chez les femmes.
J’ai rappelé  aux femmes de l’APEC Cette confession de foi : « Pour nous femmes de l’association des parents d’élèves des écoles catholiques, notre devoir ne se limitera pas à accompagner les autorités scolaires dans leurs rôles éducateurs mais aussi et surtout les aider à encadrer les élèves au moyen des conseils, les exhorter à créer entre eux un monde sans discrimination liée au genre et à combattre haut et fort les antivaleurs dont sont parfois victimes les jeunes filles dans la cotation des examens et interrogations dans certaines écoles.
Un accent particulier aux jeunes filles pour une prise de  conscience de leur rôle de mère et éducatrice de demain. Elles doivent se  préparer à cette tache dès l’école primaire car dit-on « Eduquer une femme c’est éduquer une Nation »

Ainsi, nous les exhortons à toujours dénoncer les marginalisations et discriminations liées au genre dont elles sont parfois victimes dans et sur le chemin de l’école, en famille et dans leurs quartiers respectifs.
Pour conclure, « Les femmes doivent transcender les préjugés et les stéréotypes appliqués sur elles par le pouvoir masculin, maintenir l’union et la solidarité entre elles pour faire taire les partisans de la théorie selon la quelle l’ennemi de la femme, c’est la femme elle-même »


Femmes et filles : « soyons unies pour la cause noble de l’égalité ».

Processus électoral : la CENI à Menkao (Janvier 2016)



La Commission Nationale Electorale Indépendante, Ceni était récemment à la périphérie de Kinshasa, à Menkao précisément. Objectif: sensibiliser les notables de ce coin de la capitale au processus électoral en cours. Mission accomplie pour Norbert Basengezi.



Décidemment, la Ceni veut d’un processus électoral réussi. C’est ce qui explique les différents mouvements des responsables de cet organe d’appui à la démocratie à travers le pays. Aucun coin n’est épargné. Récemment, sous la conduite de Norbert Basengezi Katintima, une délégation s’est rendue à Menkao pour échanger avec la population de cette partie de la capitale sur le processus électoral en cours.
Surplace, les visiteurs inhabituels ont été accueillis par une équipe composée des chefs coutumiers qu’accompagnaient la population et les habitants des environs. Un fait étonnant, plusieurs femmes habituées aux activités matinales de champs ont tout mis de coté pour participer à l’activité du jour. Mais avant tout, civilité oblige, un des chefs coutumiers s’est levé pour circonscrire l’activité du jour et présenter les visiteurs. Sa majesté Michel Bokombale a exprimé sa joie et celle de ses frères motivées par présence de la Ceni dans leurs murs. Il a ainsi invité les siens à écouter avec intérêt le message des envoyés de Corneille Nangaa.
 Norbert Basengezi, 1er vice président de la Ceni n’est pas allé par le détour. Il a formulé la demande de s’approprier le processus électoral. «Chacun en ce qui le concerne devrait faire confiance à la Ceni, engagée résolument dans la voie des élections» a-t-il dit. «  Nous allons y parvenir si certains obstacles sont levés à temps ». 

Auto-prise en charge, l’ONG PROTEGE renforce les capacités (Decembre 2015)



Comme résolu au cours de son Assemblée Générale du 20 Décembre 2014, l’organisation non gouvernementale Action pour la Promotion du genre et la Protection de l’environnement, PROTEGE en sigle a été sur tous les fronts dans le cadre de ses missions.  
Sous le leadership de sa Présidente, Madame Immaculée Cibalonza, l’asbl a réalisé plusieurs activités basées essentiellement sur l’autonomisation de la femme, l’assainissement et la protection de l’environnement.

Appui aux activités d’auto-prise en charge (commune pilote de NGALIEMA):

Dans la commune de Ngaliema au cœur de la ville-province de Kinshasa, l’ONG PROTEGE a  accordé des microcrédits à plus de 169 femmes démunies, issues de 4 quartiers. Avec ces crédits une centaine des familles vulnérables améliore leurs conditions de vie.

Distribution des outils aratoires dans la commune de NGALIEMA ;

Dans son projet de lutter contre l’insalubrité et les érosions, ainsi que dans celui d’appui aux agriculteurs des cultures maraichères et potagères dans la commune de Ngaliema, l’ONGD PROTEGE a remis des outils aratoires sur trois sites : Manenga, Malweka et Camp Luka.

Remise des sacs vides 

Dans la commune de Ngaliema, une des plus montagneuses de la ville de Kinshasa et gravement menacées par des érosions, l’ONG PROTEGE a distribué des sacs vides aux populations victimes d’érosion pour la stabilisation du sol en attendant de disposer des moyens nécessaires pour faire face aux grandes érosions par des reboisements et autres techniques adaptées.





Séminaire de renforcement des capacités pour la réinsertion sociale et l’auto prise en charge

PROTEGE a organisé à Camp Luka, un des quartiers des populations les  plus pauvres de Kinshasa un atelier pour apprendre à ses membres des techniques d’auto-prise en charge. Les 140 participants à cet atelier ont appris notamment à fabriquer des détergents liquides pour la désinfection de l’environnement et installations sanitaires.

Remise des semences aux femmes maraichères

120 femmes et hommes du site de Malweka dans la commune de Ngaliema ont bénéficié des semences et engrais chimiques pour l’auto prise en charge en vue de lutter contre la famine et la  pauvreté. Pour cette année 2016 plusieurs autres activités sont déjà  en train d’être mises en œuvre. Mais elles demandent suffisamment de moyens pour leur réalisation en faveur du genre et de la protection de l’environnement.
 Voilà pourquoi l’ONG lance un vibrant appel aux partenaires intéressés par ses activités à soutenir son action.