Le mois de la femme
célébré à partir du 08 mars de chaque
année est particulièrement mouvementé en République démocratique du Congo.
C’est dans ce cadre qu’il convient de considérer l’atelier organisé le 10 mars dernier dans la
salle Béatrice Hôtel par la CENI en partenariat avec Onu Femmes, Pnud, Counterpart
International. Des travaux placés sous le thème : la participation de la femme au processus électoral : moyen d’atteindre
la parité homme- femme.
Plusieurs femmes leaders politiques et membres de la société
civile ont pris part à cette rencontre. On a noté la présence d’Immaculée
CIBALONZA, Maguy MONYANGA, Solange NYENYEZI
toutes trois , de l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo au milieu d’autres femmes leaders politiques
ou membres de la société civile.
Plusieurs orateurs ont défilé devant la tribune pour parler de la question
électorale vue par les femmes. La centrale électorale a délégué pour ce faire
Mme la questeur en sa qualité de femme membre
de l’équipage du navire chargé d’embarquer à son bord, les électeurs.
Elle avait à faire état en terme
statistique du taux de participation des femmes aux élections prévues courant 2016. C’est justifié étant donné
que les scrutins précédents n’ont pas connu une forte participation de la femme. Preuve,
peu sont celles qui siègent au sein de
l’assemblée nationale, sénat ou assemblées provinciales. D’où la nécessité pour les femmes engagées dans la
politique de faire mieux.
Mme Diane de l’Onu
Femmes a abordé dans le sens de voir les femmes changer des stratégies pour un
meilleur rendement. C’est ainsi qu’elle a souligné l’importance pour la femme d’établir la différence entre sensibilisation,
animation et mobilisation. Pour ce fonctionnaire de l’organisation internationale,
il faut doter la femme des moyens conséquents lui permettant d’aller de l’avant
dans sa carrière politique. Le gouvernement de la République devrait ainsi encourager et sécuriser les femmes désireuses
de postuler. La CENI elle, est tenue d’apporter
le nécessaire en guise de matériels didactiques. Et les partis politiques feront de leur mieux
pour identifier et former les femmes leaders.
CORNEILLE NANGA DANS LA DANSE.
Le président de la commission nationale électorale indépendante, Corneille NANGA invité
à éclairer la lanterne des participants sur les différents scrutins
prévus, a indiqué que la CENI projette
l’organisation des 11 élections au total (présidentielle, députation nationale,
sénatoriale, députation provinciale, chefs de secteur, conseiller, chefferie,
communale, maire de ville, etc.). Cela
étant, a-t-il dit, plusieurs
opportunités ci-haut énumérées sont offertes aux femmes. Elles permettront celles-ci de postuler à plus d’un titre.
Mais au par avant a précisé le président de l’institution
électorale, avant la tenue de ces élections, il faut absolument travailler sur
le fichier et par conséquent l’implication de la femme s’avère nécessaire. Pour
ce qui concerne le calendrier électoral, un travail de consultation est en
cour, et aboutira à l’élaboration d’un calendrier. Dans le budget de la CENI et
des partenaires, la question du genre est au rendez vous car pour la CENI,
toutes les élections sont importantes. Voilà pourquoi la femme doit se
réveiller, se mobiliser pour renverser la tendance et faire de la parité, une
réalité.