mercredi 30 mars 2016

Journée International de la Femme 2016 : l’APEC prêche l’égalité des sexes, l’autonomisation et les droits de la femme. (Mars 2016)


 
L’Association des Parents d’élèves des Ecoles Catholiques section Funa refuse de se mettre à l’écart à l’occasion du mois de la femme édition 2016. Lors d’une célébration à son siège dans la salle Cardinal Laurent Mosengwo que j’ai fait entendre ma voix, question de soutenir le thème énoncé cette année par les Nations Unies dont le thème : «  planète 50-50 d’ici 2030, »
  


C’était le 08 mars dernier  à la faveur d’une conférence inscrit dans le cadre, du mois de la femme que j’ai été invité à échanger avec mes semblables sur l’épineux dossier du droit de la femme.
 Introduite par le président de l’APEC/ Funa, j’ai défini  étymologiquement et dans le sens voulu la notion d’égalité des sexes tout en se basant sur la déclaration universelle des droits humains, que l’égalité des genres devrait être intériorisée comme le principe selon le quel hommes et femmes jouissent des mêmes droits et traitements sans faire l’objet d’une quelconque discrimination. Dans cette optique, j’ai invité les participantes et participants à s’approprier ce discours et en faire un crédo.
Avant d’en arriver là, j’ai donné l’importance ou mieux, le bien fondé de cette philosophie. Pour moi, l’autonomisation de la femme est indispensable au développement et à la réduction de la pauvreté. Autonomiser, égalité des genres et respect des droits de la femme  constituent une trilogie inséparable.
Il  convient  de dire que la discrimination fondée sur les sexes soit souvent profondément inscrite dans le tissu social. «Les disparités entre les sexes sapent la capacité des femmes et des jeunes filles à exercer leurs droits ».


AUTONOMISER LA FEMME,  RIEN D’AUSSI JUSTE
A la question de savoir le pourquoi de l’autonomisation de la femme, j’ai démontré comment le développement d’un pays peut également venir de cette créature dotée des capacités de relever les défis autant que l’homme car « Les femmes sont la ressource humaine la plus nombreuse sur laquelle les pays doivent compter pour leurs développements. Parce que c’est une question des droits humains. C’est enfin parce que les femmes gèreraient mieux que les hommes. Leurs sentiments maternels les empêcheraient d’utiliser leurs richesses et les ressources du pays pour alimenter des guerres ». D’où toute la raison dire que l’homme devrait réfléchir sur son parcours et accepter de concéder après analyse malheureuse de son leadership marqué des conflits armés.

LA FEMME APPELEE A SE SAISIR DES OPPORTUNITES
Pour mieux s’y mettre, la présidente de l’Ong « Protège » et vice présidente du comité des parents du Lycée Kabambare invite les femmes de l’APEC en particulier et celle de la République démocratique du Congo en général à se saisir des certaines opportunités pour faire entendre leurs voix  et réclamer d’avantage un meilleur traitement au même titre que l’homme.
 J’ai suggéré quelques voies de sortie pour parvenir à cette fin : les instruments juridiques internationaux et nationaux ; le processus de démocratisation en cours ; l’augmentation du niveau d’instruction des femmes ;  la perte progressive de la prépondérance des hommes dans les ménages ; la baisse progressive des niveaux de fécondité et des enfants à charge…….
Aux autorités politiques j’ai proposé d’accélérer la cadence dans l’instauration de l’égalité des sexes dans tous les domaines de la vie politique, professionnelle, économique, technique, médical, scientifique, social, culturel, comme l’a souligné le Secrétaire Général des Nations Unies dans son message à l’occasion de la journée internationale de la femme : « Nous exhortons les pays à accélérer la cadence dans l’instauration de l’égalité des sexes ».

 Vulgariser les lois visant la participation des femmes aux activités politiques et au processus électoral dans notre pays par les institutions publiques et associations féminines serait l’idéal. Cela permettrait selon elle à éveiller la conscience de la femme afin de militer fort pour ses droits civiques, professionnels et politiques ; aider au développement politique, professionnel, culturel et économique par la présence d’un grand nombre de femmes dans les instances de décisions politiques ;  briser la peur de responsabilité chez les femmes.
J’ai rappelé  aux femmes de l’APEC Cette confession de foi : « Pour nous femmes de l’association des parents d’élèves des écoles catholiques, notre devoir ne se limitera pas à accompagner les autorités scolaires dans leurs rôles éducateurs mais aussi et surtout les aider à encadrer les élèves au moyen des conseils, les exhorter à créer entre eux un monde sans discrimination liée au genre et à combattre haut et fort les antivaleurs dont sont parfois victimes les jeunes filles dans la cotation des examens et interrogations dans certaines écoles.
Un accent particulier aux jeunes filles pour une prise de  conscience de leur rôle de mère et éducatrice de demain. Elles doivent se  préparer à cette tache dès l’école primaire car dit-on « Eduquer une femme c’est éduquer une Nation »

Ainsi, nous les exhortons à toujours dénoncer les marginalisations et discriminations liées au genre dont elles sont parfois victimes dans et sur le chemin de l’école, en famille et dans leurs quartiers respectifs.
Pour conclure, « Les femmes doivent transcender les préjugés et les stéréotypes appliqués sur elles par le pouvoir masculin, maintenir l’union et la solidarité entre elles pour faire taire les partisans de la théorie selon la quelle l’ennemi de la femme, c’est la femme elle-même »


Femmes et filles : « soyons unies pour la cause noble de l’égalité ».

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