mercredi 30 mars 2016

Compte rendu de la rencontre femmes politiques congolaises et la délégation USAID/ Département d’Etat Américain (Octobre 2015)



Sous la présidence de NDI, la rencontre femmes politiques (AFDC, UNC, UDPS, MLC, ARC  et la délégation USAID/ Département d’Etat comprenant Madame STROTHER MURRAY (Ambassade des USA) et Monsieur CONOR  GODFREY (Département d’Etat – Washington D.C.) s’est tenue ce Mercredi 14 octobre 2015 de 13 heures à 15heures dans la salle des réunions du bureau NDI située commune de Ngaliema. Etaient  présents, sur onze 11 femmes attendues, 6 ont répondus à l’invitation et les participants ont siégé valablement. Cinq points sous forme des questions ont figuré à  l’ordre du jour à savoir : 

1.    Quelle idée chacun  se donnait  du déroulement du cycle  électoral ?
2.    Quels sont  les défis majeurs ? les grands dangers ?
3.    Que  pensent les participants (es) de la place de la femme dans le système politique congolais à forte tendance patriarcale ?
4.    Comment y apporter des changements ?
5.    Que pensent les invités des dynamiques au sein et en dehors des Partis Politiques
 Après avoir défini l’ordre du jour, les femmes de l’opposition ont pris la parole pour stigmatiser la mauvaise volonté du gouvernement en place de ne pas organiser les élections dans le délai constitutionnelle en vue de passer au glissement et prolonger le mandat du Président Kabila au dé là du délai. Selon elles, le dialogue politique est  une nécessité pour parvenir à un terrain d’attente en de l’organisation des élections voulues et souhaitées par tous.
Les défis majeurs ci après ont été relevés par les femmes de la majorité représentées par le parti AFDC :
-       Le non enrôlement de nouveaux majeurs,
-       Le manque des moyens financiers pour l’organisation des élections,
-       Le manque d’un cadre de concertation entre les deux tendances (dialogue),
-       Risque de soulèvement populaire au cas où les élections n’ont pas eu lieu.
-       La révision du fichier électorale, etc.
Il a été noté que dans le système politique congolais les femmes sont moins représentées par rapport aux hommes à cause du contexte socio culturel de notre pays. Les décideurs étant masculins ont tendance à vouloir promouvoir leurs semblables.

Le changement à envisager est par rapport à la place de la femme qui reste menacée par la tendance patriarcale. Par exemple, la loi électorale congolaise qui ne réserve aucun privilège à l’électorat féminin et les postes de prises de décision ne sont occupés que par plus ou moins 12°/° des femmes par rapport aux hommes. Les candidatures féminines s’élèvent à 5,3°/°, soit 3479 hommes contre 568 femmes. Et l’un des partis politiques qui y a aligné plus des femmes c’est l’AFDC avec 92 femmes sur plus de 600 candidats. 



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