Sous la présidence de NDI, la
rencontre femmes politiques (AFDC, UNC, UDPS, MLC, ARC et la délégation USAID/ Département d’Etat
comprenant Madame STROTHER MURRAY (Ambassade des USA) et Monsieur CONOR GODFREY (Département d’Etat – Washington D.C.)
s’est tenue ce Mercredi 14 octobre 2015 de 13 heures à 15heures dans la salle
des réunions du bureau NDI située commune de Ngaliema. Etaient présents, sur onze 11 femmes attendues, 6 ont
répondus à l’invitation et les participants ont siégé valablement. Cinq
points sous forme des questions ont figuré à l’ordre du jour à savoir :
1.
Quelle idée chacun se donnait
du déroulement du cycle électoral
?
2.
Quels sont les défis majeurs ? les grands dangers ?
3.
Que pensent les participants (es) de la place de
la femme dans le système politique congolais à forte tendance
patriarcale ?
4.
Comment y apporter des changements ?
5.
Que pensent les invités des dynamiques au sein
et en dehors des Partis Politiques
Après avoir défini l’ordre du jour, les femmes
de l’opposition ont pris la parole pour stigmatiser la mauvaise volonté du
gouvernement en place de ne pas organiser les élections dans le délai
constitutionnelle en vue de passer au glissement et prolonger le mandat du
Président Kabila au dé là du délai. Selon elles, le dialogue politique est une nécessité pour parvenir à un terrain
d’attente en de l’organisation des élections voulues et souhaitées par tous.
Les défis majeurs ci après ont
été relevés par les femmes de la majorité représentées par le parti
AFDC :
-
Le non enrôlement de nouveaux majeurs,
-
Le manque des moyens financiers pour
l’organisation des élections,
-
Le manque d’un cadre de concertation entre les
deux tendances (dialogue),
-
Risque de soulèvement populaire au cas où les
élections n’ont pas eu lieu.
-
La révision du fichier électorale, etc.
Il a été noté que dans le système politique congolais les
femmes sont moins représentées par rapport aux hommes à cause du contexte socio
culturel de notre pays. Les décideurs étant masculins ont tendance à vouloir
promouvoir leurs semblables.
Le changement à envisager est par rapport à la place de la
femme qui reste menacée par la tendance patriarcale. Par exemple, la loi
électorale congolaise qui ne réserve aucun privilège à l’électorat féminin et
les postes de prises de décision ne sont occupés que par plus ou moins 12°/°
des femmes par rapport aux hommes. Les candidatures féminines s’élèvent à
5,3°/°, soit 3479 hommes contre 568 femmes. Et l’un des partis politiques qui y
a aligné plus des femmes c’est l’AFDC avec 92 femmes sur plus de 600 candidats.
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